DELPHINE DEGUISLAGE
Je suis née le 15 juillet 1980
Études à L’ENSAV (Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels) La Cambre de 2000 à 2005. Option sérigraphie.
Techniques :
En général, je n’ai pas de médium de prédilection. J’utilise le
matériau et la technique qui se prêtent le mieux à la réalisation de mon idée.
Pour les œuvres présentées ici : sérigraphie, encre de chine et écoline, filtres LEE, dvd, projecteur dia et projecteur numérique.
Thèmes :
En général, perception visuelle, espace, couleur et lumière.
Dans cette exposition :
- l’installation : lumière, couleur, perception.
- les sérigraphies : perception du paysage lors d’un déplacement en voiture. Parallaxe du mouvement ou comment les objets apparaissent dans notre champ visuel ?
-les aquarelles : Réflexion sur l’Espace. L’ici et l’ailleurs.
Quelle notion d’espace nous propose la société quand les notions de temps et d’espace deviennent de + en + courtes ?
Méthode :
On peut qualifier mon travail de conceptuel car je tends à matérialiser mes idées.
Mon processus de travail se déroule comme suit ; je prends des notes dans un carnet que j’ai toujours sur moi. J’y dessine, y note des pensées, des réflexions sur des observations du quotidien. Ensuite, je recherche la manière qui me semble la plus juste pour matérialiser le tout et le présenter au public.
SITE INTERNET : il s’agit plutôt d’un blog ! www.myspace.com/fifantwerp
Mon actualité et des images de mon travail.
À Propos DE CE QUE JE PRESENTE A L’ORANGERIE :
J’avais envie de présenter de nouveaux boulots.
« Parallaxe N4 » est un travail que j’ai produit lors d’une résidence d’artiste, c’est la première fois que je le présente au public.
Il s’agit de 5 moments tirés d’une vidéo filmée sur la nationale 4.
On peut y voir comment les surfaces et formes du paysage se modifient lors d’un déplacement latéral.
L’installation « (x.R)+(x.V)+(x.B) »
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LEE.x
Je voulais me servir de l’architecture du lieu. Les trous perforés dans les portes m’ont fait penser à une trame (utilisée dans les procédés d’impression comme l’off-set et la sérigraphie).
D’où cette idée de projeter de la lumière colorée à travers ces trous et de superposer deux sortes de couleurs.
Des filtres (gélatine utilisée par exemple pour les projecteurs de théâtre) qui sont de la matière colorée et des aplats de couleur numériques projetés via un projecteur numérique (les couleurs sont composées de rouge, de vert et de bleu comme le veut la synthèse lumière).
Le résultat est un mélange de deux production de couleur différentes.
LAURE GATELIER
Je suis née le 5 mai 1982. J’ai fait mes secondaires à l’INDSE à Bastogne. Tout de suite après, j’ai commencé mes études artistiques à St Luc à Bruxelles. L’année d’après je me suis inscrite à l’Erg Ecole de recherche graphique en option installation et vidéo. J’ai terminé l’Erg en 2005. Maintenant je vis et travaille à Bruxelles.
Mon travail parle de la fragilité des objets et de leur imbrication dans l’espace. La couleur et la magie de chaque petite chose sont importantes. J’essaie toujours de jouer sur les textures et les matières que j’utilise tantôt pour amadouer le regard du spectateur tantôt pour en retirer une attache visuelle. Quand j’expose mon travail, j’aime beaucoup jouer sur le lieu et installer mes œuvres pour qu’elles parlent du lieu lui-même.
Techniques :
Plâtre - écoline - plasticine
Thèmes :
Le jeu des formes rondes et carrées.
La fragilité du matériau et l’effet visuel qu’il produit une fois moulé.
La maquette, le modélisme, reproduire en plus petit une forme qui m’intéresse.
L’intérieur et l’extérieur, le vide et le plein. Remplir un vide, voir le plein d’une forme quelconque.
La méthode :
Pour le moulage en plâtre, j’utilise des matériaux de récupérations en carton, par exemple des caisses en carton ou des tuyaux. Je les découpe et recrée des formes à partir de ceux-ci. Une fois le moule en carton consolidé et étanche je coule mon plâtre. Je laisse une part de hasard au moulage parfois le plâtre par son poids déforme le carton ou fait des sortes de coulures. Ensuite il y a la magie du démoulage je ne suis jamais sûre à 100 % du résultat. J’aime beaucoup cette part de magie qui ne me laisse pas seul maître à bord car les matériaux eux-mêmes par leur fragilité ou leur réaction choisissent la forme finale de la sculpture.
Les projections sont une continuité des sculptures sur un support en 2 dimensions. Comme pour la teinture du plâtre, Je peins les dias avec de l’écoline.
Avec le papier que j’utilise pour peindre, les couleurs ont différentes profondeurs et se déposent en relief comme une sculpture. Les réactions ici sont aussi très importantes !! Mais je n’en dirais pas plus… rire…
Ce qui m’intéresse dans ce travail c’est le rapport d’échelle intriguant ! Dans un premier temps, on a l’impression de voir une peinture et ensuite avec les détails, on se rend compte que l’image à la dimension d’une petite dia.