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Plein air
Daniel Nadaud
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La Porte de Trèves

Daniel Nadaud ° 1942 "Plein air"

Ainsi, Daniel Nadaud assemble des tonneaux, des seaux, des brouettes, des échelles, des râteaux, des pelles, des fourches, des pioches, des piolets, des serpes, des cannes, des passoires, des batteurs de cuisine, des fourchettes, des cornes de vache, des clochettes, des scies circulaires, des haches, des couteaux, des roues, des fragments de meubles, des racines, un ressort de sommier, une béquille, des cuillers, etc. Il les ajuste en des montages soigneux, méticuleux… Ces objets énigmatiques sont des rébus, des collages de rebuts réunis.

“Difficile de se définir soi-même ! Sinon pour ajouter aux approximations du regard des autres, le flou du sien : hypermétrope. Les temps se mélangent, et plus on avance plus ils se confondent malignement. La banlieue, les souvenirs, les facéties, les objets, les visages, l’Histoire, les récits, pour simplifier disons que je mêle le monde agricole à la guerre : ce parasite assassin. Ceci par des assemblages aux entrées multiples (seules des installations m’en distraient légèrement). J’usais du dessin, hier, en guise d’outil préparatoire, aujourd’hui je lui laisse conquérir toute la place, au détriment du reste. Le plus souvent sous forme de livres, d’albums à colorier, les plus simples possibles, ou de « suites » de formats modestes, qui au fond ne se dissocient guère des pages ! Je note en vrac sur des carnets, si peu confiant dans ma propre mémoire, je m’y réfère… Je ne veux rien expliquer, cela vient de très loin et heureusement m’échappe en bonne partie. Distrait et inquiet, comme nous tous, je ne sais de quoi demain sera fait…” Daniel Nadaud