Grégory Carlier °1972
Une odeur de grenier, une atmosphère de hangar, de la poussière, des matériaux usés, imprégnés par leurs vies antérieures cohabitent dans l’espace d’expérimentation de Grégory Carlier avec ce souci de classification, de protection et de conservation. Une certaine intemporalité caractérise par ailleurs cet univers où s’accumulent et se complètent chaque nouvelle démarche introduisant chacune des échantillons d’origines multiples, venus parfois d’ailleurs…
Le laboratoire de Grégory Carlier intègre le principe de la boîte qui se décline sous la forme de l’étagère compartimentée, du tiroir, de la vitrine, de l’armoire, … autant de structures qui génèrent la répétition d’actes de types scientifiques ; classer, ordonner, conserver, catégoriser, hiérarchiser,… des obsessions qui se répètent sous les impulsions de la recherche, de l’invention et de la découverte menées par l’artiste. La boîte devient par glissement une coque, une prothèse : une matrice formelle vide ou habitée. B.G