L'art est l'expression intellectuelle de l'émotion...
Fernando Pessoa
Février, fête des amoureux, « Ah...l'amour ! », un rendez-vous artistique, récurrent et attendu, à l'Orangerie du Parc Elisabeth. Une exposition conçue autour d'un concept : offrir à travers le travail plastique de plusieurs artistes une multiplicité de points de vue, ludiques ou profonds, autour d'un thème vieux comme le monde.
L'artiste contemporain tend un miroir vers les évidences, les émotions et les non-dits de nos relations humaines. Quelles perceptions de nos codes amoureux actuels nous livrent les artistes réunis dans cette exposition plurielle ? Quels regards sur les rapports homme/femme leurs dessins, photographies ou installations nous proposent-ils ? L'Orangerie vous convie à un échange passionné autour d'une exposition originale et étonnante.
L'artiste contemporain tend un miroir vers les évidences, les émotions et les non-dits de nos relations humaines. Quelles perceptions de nos codes amoureux actuels nous livrent les artistes réunis dans cette exposition plurielle ? Quels regards sur les rapports homme/femme leurs œuvres portent-elles ? L'Orangerie vous convie à un échange passionné autour d'une exposition originale et étonnante.
Les créations d'Aurélie William Levaux s'apparentent à une forme de poésie en bande dessinée, des récits ouverts auxquels il est difficile d'assigner un sens définitif. On retrouve dans son travail, des petites filles qui parlent comme des femmes. Souvent avec des petits garçons. Le ton est à la fois pessimiste et léger. Aurélie William Levaux fait partie du collectif Mycose.
La pratique de Laurence Deweer questionne, pour le moins. Elle dérange, bouscule, met mal à l’aise, peut-être. Elle rebute et séduit à la fois, totalement.
Au-delà de ce questionnement existentiel et comme si cela ne suffisait pas, ce travail aussi riche que complexe, s’attaque de plein fouet à l’acte de création. Et de ce fait, il questionne encore.
Ces œuvres subtiles, radicales interrogent la céramique en tant que sculpture contemporaine, elles nous montrent, une bonne fois pour toutes (s’il en est encore besoin) qu’autrefois discipline purement utilitaire et décorative, la céramique d’aujourd’hui parle autant à nos sens qu’elle touche nos chairs. Frédéric Gaillard
Dans la pièce où elle a installé son chevalet, elle s’est mis en tête de saisir le plus ténu des témoignages de la réalité qui l’entoure : les reflets que son environnement suscite sur un petit objet sphérique en plastique, plus satiné que brillant. On aperçoit des fenêtres, une silhouette, un espace qui s’ouvre. Retournant la proposition de Platon, elle interroge ce pâle spectre de la réalité, comme s’il était susceptible de nous révéler quelque chose. Elle creuse cet espace qui s’ouvre comme la grotte dont parlait le philosophe, qui semble à l’image de notre monde intérieur, et elle le reconstruit, le sculpte, le fait surgir vers nous, et nous attire dans son orbite. Car ici plus que jamais, face aux insaisissables effets que produisent les variations de la lumière et le mouvement de celui qui observe, la représentation est une reconstruction et une interprétation de la perception. Pierre Loze