Under pressure est la dixième édition de l'Oédite. Imprimé à 300 ex. à l’occasion de l’exposition de Djos Janssens “Under Pressure” dans L’Orangerie asbl : espace d’art contemporain - Septembre / Octobre 2012 En partenariat avec le Centre culturel de Bastogne Avec l’aide de la Ville de Bastogne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Under pressure est une réflexion sur notre société au 21ème siècle et plus particulièrement sur les élus et les rejetés de celle-ci. Aujourd’hui nous sommes 27 pays qui composons l’Europe et il y a toujours des différences entre ces peuples, comme des bons élèves et des mauvais élèves. Ceux qui ont l’argent et une économie en expansion et ceux qui au contraire sont en faillite ! Tous les êtres humains sont à la recherche du bonheur et celui-ci passe, aussi, par un travail, un logement, une famille… Tous désirent une maison avec un toit pour y être avec les siens, mais très peu y accèdent, les banques ne prêtent qu’aux riches ! Même pour les pays, les taux d’intérêts des banques sont différents. L’Allemagne, les Pays-bas, le Danemark, la Norvège, la Suède bénéficient auprès des banques d’un taux de 0,065 %, tandis que pour la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, le taux est de 7,5 % ! Incroyable ces différences et significatives de la société dans laquelle nous vivons, même si, de tous temps, il y a toujours eu des différences entre les classes sociales. Si quelqu’un a de l’argent, peut-il s’installer partout ? Faire construire une maison, un immeuble comme il le désire ? Aujourd’hui le marché immobilier londonien est en pleine expansion. Des investisseurs très fortunés investissent dans l’achat de maisons à Londres, alors que c’est une des villes les plus chères au monde et quelques-uns de ces investisseurs sont… des grecs ! Ce dimanche, sur France Inter, j’écoutais une émission sur les gens du voyage : des Roms de Roumanie, on y interviewait un homme qui mendiait en France, en Belgique, aux Pays-Bas et actuellement en Norvège. Il désire terminer ses études de droit et faire un Master en droit international, mais faute d’argent, il n’arrive pas à financer ses études. Quand les gens fortunés vont-ils être un peu plus solidaires des autres ? En fin de compte de l’argent : il y en a, non ? Faut-il changer cette économie capitaliste ? Nous savons tous que malheureusement, il n’y aura pas de travail pour tout le monde, mais ne pouvons-nous pas être tous ensemble solidaires ? Il me reste toujours en tête : le Fonds Européen de Développement Régional en action ? Djos Janssens
Briller sous les sunlights, s’envoler pour Saint-Tropez en jet privé, passer l’hiver aux Maldives, s’envoyer des coupes de champagne au petit déjeuner et surtout en toutes circonstances afficher un sourire d’une blancheur éclatante… La Jet Set s’amuse, l’aristocratie s’encanaille et cache ses frasques glauques ou ses rejetons qui déboulent vingt ans après pour régler des comptes ! Tous les coups sont permis si on porte une robe longue ou un costume complet, il est juste nécessaire de cacher les scandales sous les apparences d’une vie parfaite et d’une manucure nickel. Puis, tirer la couverture à soi, appeler les journalistes et les paparazzi quand on organise une vente de charité pour les plus démunis ou un bal pour aider les orphelins en Afrique. Amour, gloire et beauté, argent facile et villas avec piscines, coach pour être au top, caviar et excès, tout ceci est un perpétuel recommencement. Les photographes traquent des silhouettes impeccables, des brushings parfaits, des seins gonflés, des bouches toujours plus pulpeuses… et les ventes des magazines people explosent car on a envie de s’évader, d’imaginer un quotidien différent, de faire un petit tour à bord d’un yacht de croisière. C’est vrai que dans la salle d’attente de chez le dentiste ou aux caisses du Delhaize il faut bien s’occuper et rêver un peu, alors on tourne les pages et sous nos yeux ils sont riches, ils sont acteurs et se marient avec des princesses, elle est chanteuse et achète sa nouvelle propriété à Monaco ou une île parfois. Par procuration on jubile, on oublie son petit pavillon, ses frais d’essence, les faits divers sordides, les problèmes pour trouver un emploi stable, sortir du chômage, la crise et le manque de sommeil. Et même si les étoiles sont vouées à disparaître, si les paillettes s’évaporent après la nuit, on cherche encore les mirages et les miroirs aux alouettes. Caroline Coste