Le musicien Jef Mercelis et l’artiste pluridisciplinaire Dominique Thirion performeront dans la rotonde Intimement vôtre, mon impossible amourpendant laquelle écriture et musique se répondront.
A l’opposé de la rotonde, Aurélien Merceron présentera son film sur le performance dansée de Dominique Thirion : Laisse-moi te venir.
Entre les deux, sur un mur central (trait d’union entre l’espace de performance et l’espace de projection vidéo) l’artiste exposera des peintures et des dessins où l’absence côtoiera le désir.
Episode numéro 1 : Les paradoxes de l’amour : On se désire. On se mélange. On regarde ailleurs. Il y a de la tension dans l’air. On se déçoit. On se violente. Une réconciliation est-elle possible ?
Episode numéro 2 : L’état amoureux : On se quitte. Une nouvelle rencontre a lieu et l’amour peut naître à nouveau. On se relie. On va dans la joie. 12 performeurs dansent l’état amoureux.
Episode numéro 3 : L’amour partagé : On fait la fête, on partage l’énergie amoureuse, mais en secret on ne peut s’empêcher de penser : peut-être qu’un jour tu m’aimeras moins, peut-être qu’un jour, je t’aimerai moins...
La danse comme invention de l’amour, la danse aussi pour oublier l’absence : nous allons danser le DESIR.
Dominique Thirion souhaite partager avec le public une performance dans laquelle le désir, dans sa complexité et ses contradictions, s’exprime par la danse, par des images/tableaux, par du texte chanté ou lu, par des présences et par des actions avec le public.
Laisse-moi te venir s’inspire de ces danses que chacun pratique dans la vie, chez soi ou dans des fêtes. Ces danses sont inspirées par l’instant et laissent libre cours à l’improvisation. Elles sont aussi le temps des rencontres amoureuses, portées par les mouvements des corps. Laisse-moi te venir questionne le désir : Comment celui-ci s’exprime-t-il lorsque la danse, où les pas et les mouvements sont conduits et maîtrisés, invite les corps à s’abandonner?
En tant que plasticienne, Dominique Thirion cherche à parler de l’amour, en faisant fi des mots, et en laissant le champ ouvert le plus possible aux corps, aux gestes, aux mouvements, à la chorégraphie des sentiments, à l’émotion de l’être. Elle cherche l’écriture la plus simple des gestes d’amour. Ecriture qui se situe à la frontière des gestes de la vie quotidienne et des gestes chorégraphiés. Elle cherche dans le corporel ce qu’est à la littérature le journal intime.